L’année dernière, je t’ai donné tous les conseil pour bien choisir ton appareil argentique compact, et ton reflex. Il ne me reste donc qu’une seule une grande catégorie d’appareil 35mm à évoquer : Les télémétrique.
On appelle « télémétrique » tous les appareils photos qui utilise un système de télémètre pour la mise au point. En gros, contrairement au Reflex, tu vise avec un viseur qui n’est pas relié à l’optique présente sur l’appareil. Pour établir la distance avec ton sujet et faire ta mise au point, ce viseur est équipé d’un système de miroir, appelle télémètre. Pour appareil avec un télémètre dit « couplé « , c’est à dire que le système est couplé à la bague de mise au point de l’appareil, Tu as un patch de couleur au centre du viseur, où l’images se superposent. Quant les deux images sont bien superposé, félicitation, tu as fait ta mise au point.
Le viseur indique aussi les ligne de cadrage pour l’optique présente sur le boitier : seul ce qui est à l’intérieur des lignes sera présent sur la photo, contrairement à un reflex ou tout ce que l’on voit se retrouve sur l’image.
Il existe aussi des appareil ou le télémètre et la mise au point ne sont pas couplés, mais il sont plus rare et surtout ancien.
La plus grande difficulté d’un appareil télémètrique par rapport à un Reflex, c’est que tu ne vois pas exactement ce que l’appareil voit. De même, le viseur parait toujours « au point », même quand la mise au point n’a pas été effectué, là ou, dans une visée reflex, l’image dans le viseur sera flou. Cela demande un peu d’habitude, mais cela présente aussi des avantage, notamment celui de pouvoir toujours voir clairement dans le viseur et donc de ne rien manquer du réel dans l’instant. C’est en partie pour cela que ces appareil sont appréciés des photographes de rue.
Enfin, la visée télémètrique permet de construire des boitier plus compact et plus silencieux que les reflex, ou le claquement du miroir est forcément très présent. Un point important pour les photographes qui veulent se faire discrets !
En terme de modèle, il existe autan de variété de télémétrique que de reflex, en terme d’âge, de technologie et de diversité. Cependant, les premiers appareil télémétrique sont plus anciens, remontant aux années 1930.

On peut globalement distinguer deux grande famille d’appareil télémétrique : Les appareil à optique fixe, et les appareil à optique interchangeables.
Les appareil à optique fixe sont les plus abordables : Ce sont en générale des appareil compact, plus gros qu’un Point and shoot mais plus petit qu’un reflex, avec une optique fixe, souvent entre 35mm et 50mm pour offrir de la polyvalence. Ils embarquent un obturateur central dans leur lentille, ce qui permet un fonctionnement discret.

Comme sur les reflex, on trouve des appareil manuel, qui laissent le contrôle total de l’exposition au photographe, semi-automatique, qui proposent souvent un mode manuel et un mode automatique, ou tout automatique ou l’appareil décide seul de l’exposition. Ces derniers sont souvent les plus récents.
Pour savoir si un appareil est tout auto ou manuel, il suffit de vérifier si tu peux ajuster vitesse et ouverture sur la bague de l’objectif. Si ce n’est pas le cas, oui s’il n’y a qu’un seul réglage présent, l’appareil est tout ou partie automatique.

Pour un fonctionnement tout auto, ma recommandation irait au Canonet 28, ou le Minolta HiMatic F. Les modèle tout auto ont également le plus souvent une moins grande ouverture, en général 2.8, car ils étaient pensé pour un public plus amateur.
Pour des appareil manuel avec automatisme, les grands représentant sont le Canonet QL17, l’Olympus 35SP, ou Le Minolta HiMatic 7s.
La deuxième grande famille des télémètrique est celle des appareils à optique interchangeable. Ces boitier sont souvent beaucoup plus coûteux et complexe, mais ils ont le grand avantage de pouvoir choisir différentes focales selon les besoins et envie du photographes, ce qui les rend bien plus polyvalents.
Ces appareils utilisent, comme pour les reflex, un obturateur à rideau dans le boitier. Le viseur peut en général afficher différente ligne de cadrage selon l’optique monter sur le boitier, mais il faut parfois recourir à un viseur externe, notamment pour l’usage de très grand angles.

Le grand avantage de ces appareil, c’est qu’ils allient la polyvalence d’un reflex, avec la compacité et la discrétion de la visée télémétrique. La marque la plus connu est bien évidemment Leica et sa gamme M, qui perdure encore aujourd’hui en numérique, mais il existe aussi des modèles chez Contax, avec le G1. On trouve même des solution bien plus abordables, notamment chez Canon avec le Canon 7. Cependant, avec le coût des optiques, ces solution sont toujours plus onéreuse qu’un appareil « tout en un ». On a cependant le choix des optiques, et certaines optiques de ces systèmes sont tout simplement incroyable et mérites à elle seule l’achat d’un télémétrique pour les utiliser !
Maintenant que tu sais tout pour choisir l’appareil télémétrique qu’il te faut, un dernier point sur l’entretien. Comme d’habitude, si tu retrouve l’appareil de grand père dans le grenier, ou si tu achète à un particulier sur le bon coin, avant utilisation, je de conseille les vérifications d’usage de l’état des mousses de l’appareil, si celui ci en est doté. On les trouve au niveau de la porte de la chambre du film, et après des dizaine d’années à moisir dans un coin il faut les remplacer (tu as un lien en description pour en acheter au meilleur réparateur de France, HostoPhoto)
De la même manière, si l’appareil n’a pas servi depuis longtemps, un petit passage en révision ne peut pas faire de mal, surtout qu’avec le temps, le système de mise au point peut se dérégler, se créer alors un décalage entre l’affichage dans le viseur et la mise au point réelle de l’optique ; tu pense que ta photo est nette, et le patch indique une mise au point correcte, mais l’optique elle est décalé.
S’il est relativement facile de faire certains petits ajustement soi-même (il faudra te référer pour ça au manuel de ton appareil), une révision complète est toujours conseillé, une fois par dizaine d’année.
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