Devenir RICHE avec le « Rebranding » de film argentique

Comment devenir riche avec la photo argentique ? Etape 1 : Fabriquer de la pellicule Etape 2 : L’emballer dans une jolie boite Etape 3 : La vendre très cher à tous ces pigeons de photographes Etape 4 : Compter ses billets dans sa villa à Ibiza Tout ça te semble un peu trop facile ? C’est effectivement le cas.

Le rebranding a toujours existé

Avant d’entrer dans les détail, qu’est ce que “rebrander” du film ? tout simplement, c’est quand un vendeur, ou une marque met son nom sur une émulsion produite par quelqu’un d’autre. Et il faut dire que la pratique ne date pas d’aujourd’hui, mais était déjà courante dans les grandes heures de l’argentique : On trouve ainsi des film brandé par des enseigne de supermarché, ou des marques diverse pour des opérations publicitaire. DOnc tous les cas, ce n’est pas marque qui fabrique le film, et c’est simplement une émulsion d’un grand fabricant vendue au couleur de Carrefour ou d’Auchan.

En effet, fabriquer du film, c’est très très très compliqué. On l’oublie souvent parce que c’est “vieux”, mais la pellicule argentique c’est une technologie de pointe, au même titre que la production de puce informatique. Fabriquer soit même du film demande donc un investissement conséquent et un savoir faire difficile à acquérir.

Aujourd’hui, il n’existe que quatre ou cinq usine capable de fabriquer du film : Celle de kodak à Rochester, celle d’Ilford en Anglettre, de Foma en république tchèque, et d’Adox en allemagne. On peut ajouter l’usine Innoviscoat, en allemagne également qui ne produit pas que du film, mais qui travaille notamment avec Lomography pour la gamme Lomochrome, et celle de Agfa en Belgique (mais qui produit peu de volume et de références), et (peut-être) FujiFilm, même si on ne sait pas si ces dernières ne sont pas juste des rangée de frigo d’où le géant japonais sort ses reste de film de temps à autres jusqu’à épuisement des stocks

Et c’est globalement tout : Ces 5 usines produisent toutes les référence argentique du monde. Comment arrive ton dès lors à toutes les référence actuelle, chez Rollei, ou Kosmo Foto ?

Le rebranding aujourd’hui

Il s’agit tout simplement de Rebranding. Je te donne quelques exemples :

  • Les deux référence de chez Kosmo Foto sont la Fomapan 100 pour la version 100 ISO, et la Kentmere 400 pour l’agent Sahdow, le tout emballé dans des jolis boite.
  • Toute la gamme APX et RPX est en fait… fabriquée par Ilford sur la base de la Kentmere100, 200 et 400. Impossible de savoir si c’est à 100% le même film, mais il y a de forte chance que la formulation soit très proche, vu que les temps de développement sont identique pour toute la gamme
  • La gamme LomoColor chez Lomography est entièrement produite par Kodak, sur commande de Lomography.

Est-ce un problème ? pas vraiment, lorsque la différence de prix entre les référence est faible. Globalement, cela permet de produire un volume plus important de film dans l’ensemble, et de diviser le financement de la production entre plusieurs marques et source d’investissement. En bref, si Foma ne fabriquait pas du film pour d’autre marques, la Fompan ne serait peut-être pas si abordable. Le rebranding augmente globalement les volume de production des usine et permet, dans l’ensemble, de produire du film pour moins cher, ce qui est toujours une bonne chose pour nous les photographes

Là où j’ai un problème, c’est quand la différence de prix entre l’orignal et le rebrand est plus importante : La Kosmo Foto 100 coûte près de 8€. La Fomapan 100, qui est le film à l’intérieur de la cartouche, coûte moins de 5€. Cela fait 3€ de différence pour une belle boite en carton et une joli design… Certes, ça fait plus envie que le branding moche de foma, mais au final, le produit reste le même, et à 8€ le rouleau je préfère acheter de la FP4 chez Ilford, qui est à mon sens un film bien supérieur.

Toutes les marques qui font du rebranding sont-elle alors à jeter ?

Le rebranding malin

Pas forcément ! Une autre pratique courante des rebrandeur de film est plus intéressante que simplement mettre du film déjà disponible dans une boite d’une autre couleur. Certaines compagnie, comme Film Washi par exemple, rendent en effet disponible des films non prévu au départ pour la photo.

Il reste en effet dans le monde une production importante de films à usage industriel : Surveillance aérienne, radiologie… Ces films ne sont pas normalement pas disponible pour nous les photographe, car non préparés pour nos appareil.

C’est là qu’intervient une compagnie come Film Wahid, qui va acheter ces film dans leur conditionnement d’origine ou en master – roll auprès des fournisseur, et qui va ensuite les conditionner en cartouche ou en rouleau pour les photographe, élargissant ainsi l’offre global sur le marché avec des film originaux ou expérimentaux. Ce qui est, là encore, bénéfique pour l’ensemble du marché de l’argentique.

C’est par exemple le cas avec la dernière venu, la Washi X, qui est en fait un film industriel fabriqué par Kodak pour la surveillance aérienne et la cartographie, la Kodak Aerocolor IV.

Ces compagnies ne fabriquent pas le film elle même, mais leur travail bénéficie à toute la communauté, en apportant des nouvelles référence et en rendant accessible des films qui n’auraient pas disponible autrement. Cela peut être des film industriel, ou même des film issus de l’industrie du cinéma, encore grosse consommatrice de film.

Le rebranding Cinéma, l’avenir ?

Parce qu’il ne faut pas se mentir, si l’argentique existe encore aujourd’hui, c’est principalement grace à Hollywood, qui signe tous les ans un gros chèque à kodak pour des commandes de film qui dépassent tout ce que tu peux imaginer. Sans le Cinéma, cela ferait longtemps que l’argentique serait mort et enterré.

Ce qui a donné une idée à certain : Et si on prenait du film de cinéma, pour le conditionner pour les photographe ?

C’est ce que fait notamment Cinestill, avec sa gamme de pellicule couleur et noir et blanc, qui sont toute fabriquer par Kodak pour l’industrie du cinéma, et préparé par Cinestill pour être compatible avec nos appareils et développable par n’importe quel labo. Il faut en effet retirer une couche chimique spécial, le RemJet, pour rendre ce film développable par les labo photo.

Lomography vend aussi du film de Cinéma, avec sa gamme Kino en noir et blanc. Cette fois, le film est produit par Orwo, une entreprise argentique qui ne proposaient jusqu’à très récemment que tu film de cinéma, mais qui a annoncé l’année dernière vouloir produire à nouveau pour la photo, devant l’engouement renouvelé pour la pratique de l’argentique.

Récemment, une nouvelle étape a été franchi dans le rebranding de film, avec la vente pure et simple de film de cinéma non préparé :

Quand tu regarde cette boite de film venue tout droit de Honk Kong, tu pourrais te dire “Wahou, toutes ces émulsions originale et exotique !” En réalité, il n’y que 4 émulsion différente parmi toute ces boites, tout produite pas Kodak dans ces usines pour le cinéma. La disponibilité de ces émulsion cinéma en grand volume est une opportunité pour les revendeurs, qui peuvent le conditionner comme il le veulent et le revendre parfois pour moins cher que les équivalents pensé par la photos. Comme ces films sont produit en quantité bien plus importante que les film photo, ils sont en effet moins sujet au pénurie, et de nombreuse marques ont commencé à le conditionner dans des cartouche photo sans préparation, laissant le soin au photographe de développer soi-même sa pellicule en chimie Cinéma, ou de trouver un labo acceptant ce tyhpe de traitement.

Fort heureusement, les labo commencent à s’y mettre, et on voit de plus en plus de labo photo développer aussi ce type de film. C’est le cas de Nation Photo à Paris, mais également de petit labo indépendant comme Grainy Roll qui a annoncé le développement en chimie cinéma pour cette année.

Conclusion

Finalement, que pensez du rebranding de film ? Personnellement, dans l’ensemble, je trouve que c’est plutôt une bonne chose, qui permet de maintenir un volume de production de film suffisant pour que l’argentique reste rentable pour la majorité des acteurs du marché, ce qui est essentiel si on veut que la pratique perdure. On peut déplorer cependant un manque de transparence, ou plutôt, le maintient d’un flou artistique, en faisant de la com’ autour d’un nouveau film exclusif qui n’est bien souvent qu’un rebranding plutôt qu’une fabrication nouvelle de film, ce qui peut donner au photographe l’impression de se faire avoir. On pense tester une nouveauté, mais en réalité on shoot un film que l’on connait déjà… Un peu frustrant quand on le découvre.

Je serais curieux d’avoir ton avis et ton expérience avec le rebranding de film, donc n’hésite pas à ouvrir le débat dans les commentaires. En attendant, j’espère que cette vidéo t’aura appris des chose et te permettra d’y voir un peu plus clair dans la jungle argentique.

SI tu veux dévourir de nouveau film tous les deux mois, avec de vrais infos, n’hésite pas à aller chequer la Box Argentique avant de partir, c’est une box sur abonnement pour découvrir des pellicules et booster ta créativité, le lien est dans la description !

De mon côté je te dis, à la prochaine, et d’ici la, bonne photo.

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