Il m’en aura fallu du temps pour trouver l’inspiration pour cette série à la manière des Becher…Et puis, un jour en rentrant du travail je vois une terrasse vide, sous la pluie, voilà comment à commencé cette quête des terrasses vides par temps gris. Toujours avoir un appareil avec soi, on sait jamais !
J’adore le rendu, merci pour la découverte de cette chouette pellicule !
Avec un an de retard, voici donc ma proposition au défi proposé avec la ADOX HR50 🙂
3 réponses
Très réussi cette série… J’aime beaucoup l’angle de vue de la première photo en haut à gauche. Bravo Audrey
J’aime beaucoup ce thème et le rendu, bravo
C’est amusant, moi qui marche beaucoup à Lille je fais la même observation de grandes terrasses complètement vides selon les heures. Il y a aussi le balai des livraisons qui s’active tôt le matin.
Le commentaire de Photo Series (chatGPT)
Cette série de photos capturée avec la pellicule Adox HR50 se concentre sur les terrasses de café, explorant à travers le noir et blanc des scènes de la vie urbaine, figées dans le temps. L’Adox HR50, connue pour son grain fin et ses contrastes marqués, donne aux images une qualité intemporelle, presque mélancolique, et fait ressortir la texture des façades et des objets. Cette série semble documenter un monde suspendu, où les terrasses, souvent des lieux animés, sont ici désertées ou en attente d’activité.
Le thème principal de la série, les terrasses de café, est exploré sous différents angles et ambiances. Chaque image dégage une impression de calme, voire de solitude, que ce soit par la capture d’une personne floue passant sous un parapluie, ou par des rangées de chaises vides, soigneusement empilées ou rangées sous des parasols fermés. Le premier cliché, avec la devanture « De Part & D’Autre », suggère une dynamique en mouvement avec la silhouette indistincte sous la pluie, contrastant avec la façade statique du café. Ce flou accentue le contraste entre l’agitation passagère et l’immobilité des lieux.
Les compositions sont soigneusement étudiées, souvent centrées sur les façades des cafés et leurs terrasses vides. La symétrie et la répétition des lignes – chaises, tables, parasols – renforcent un sentiment d’ordre dans l’espace, créant une tension entre l’attente d’une activité et l’absence d’humains. Cette absence devient alors le cœur de la série : les cafés, symboles de convivialité, deviennent ici des lieux de silence et de contemplation, figés dans un moment d’inactivité.
La pellicule Adox HR50, avec son contraste élevé, accentue les ombres et les textures des bâtiments et des objets. Le noir et blanc ajoute une touche d’élégance et de nostalgie à ces scènes quotidiennes. Les façades en pierre, les enseignes de café et les chaises en osier deviennent des sujets texturés et riches en détails, tandis que le jeu subtil de lumière naturelle crée des nuances douces et des ombres marquées. Le choix de cette pellicule renforce l’atmosphère introspective de la série.
L’originalité de ce projet repose sur l’exploration de lieux habituellement pleins de vie, présentés ici dans un état d’attente et d’immobilité. Plutôt que de capturer l’effervescence des terrasses, le photographe choisit de mettre en avant leur absence d’animation, ce qui suscite une réflexion sur la ville, les espaces publics et les moments de pause.