Parmi la foule, les bruits, les sons, les lumières de la société éblouissent, aveuglent. Toute notion de temps, d’espace, d’individu s’embrouille.
La foule, la foire, l’ivresse.
Les friandises, les rires, les sourires, les musiques entrainantes, le sucre, le gras :
Le bonheur …
Surfait.
La vie en rose, de la poudre aux yeux.
J’ai cherché en utilisant un prisme en plus de la pellicule lomochrome purple, déjà bien onirique, à traduire cette pseudo ivresse dans lequel le passant peu se retrouver plongé dans une foire. Face aux maintes gourmandises, aux jeux de hasard, aux alléchants lots des gagnants présent sur quasiment chaque stand. Microcosme si particulier, mais pourtant si représentatif des sociétés capitalistes, rendant presque normale et acceptable la gourmandise, l’envie, l’orgueil, la luxure et parfois même l’avarice, la colère et la paresse.
J’ai aussi cherché à avoir des touches de natures dans mes photos, ici principalement des arbres pour créer un contraste avec l’univers très coloré et envahissant de la foire. Feuillage qui peut à la fois apporter une respiration dans certaines images, ou au contraire sembler menaçante et envahissante, dû aux couleurs fuchsia donnée par la pellicule