Pour relever le défi de la Lomo Berlin Kino 400, je me suis tourné vers la lumière rasante d’une fin d’après-midi en hiver en ville. J’ai joué sur les ombres et la lumière et un peu aussi sur la transparence et les réflexions.
Pour ceux d’entre vous qui trouvent l’expression « Combat de gel » un tantinet surprenante… c’est une expression du français à la luxembourgeoise qui ne signifie rien d’autre que l’action d’épandre du sel de déneigement pour éliminer le verglas ou la neige. Mais rien ne vous interdit de vous imaginer des batailles de boules de neige ou autres plaisirs martiaux de l’hiver…
Malheureusement, j’ai eu des déboires avec la pellicule qui s’est détachée de la bobine en fin de rouleau. J’étais donc obligé de la sortir du boîtier dans mon sac opaque avec le résultat qu’il y a eu des rayures sur presque l’ensemble du film. (Peut-être ces rayures étaient-elles déjà présentes sur le film au départ, qui sait?) Heureusement que je développe moi-même mes films n&b, sinon… Comme je n’avais que le Rodinal (Adonal) comme développeur compatible, j’ai donc utilisé celui-là à 1+50 pour 13’30, comme indiqué par Massive Dev Chart. Or cela n’a, semble-t-il, pas été suffisant, car les négatifs sont sortis très plats et j’ai dû corriger beaucoup en LR et PS.
Le résultat est assez « vintage » avec les défauts que je n’ai pas fait l’effort de corriger parce que je crois que cela correspond bien au sujet et au film.
Un rendu particulier pour celte pellicule : La Berlin étant un film de cinéma au départ, peut-être le Rodinal n'était pas le révélateur le plus adaptée.
Cela a donné un rendu vintage sympathique malgré tout ! Beau jeu sur les ombres et le contraste.
4 Responses
sur le site de Lomo il parle de 17’30 de temps de dev pour l’équivalent du Rodinal contrairement au 13’30 deMDC
Merci, wil. Je viens de voir cela aussi, maintenant. Mais entretemps, je me suis procuré du D-76. Si jamais, je vais trouver un autre Berlin, je vais refaire l’exercice.
Hello, ombres et lumières j’adore. L’analyse de ChatGPT
Cette série en noir et blanc propose une exploration urbaine où les jeux d’ombre et de lumière structurent l’espace. Les images captent des fragments de ville, oscillant entre architecture ancienne et modernité, avec une attention particulière portée aux détails et aux textures. L’aspect granuleux des photographies renforce une esthétique intemporelle, rappelant la photographie argentique classique.
L’auteur semble vouloir documenter l’urbanisme sous un angle à la fois graphique et poétique. La lumière rasante met en exergue les formes architecturales, tandis que les ombres viennent sculpter l’image. L’utilisation du noir et blanc permet de concentrer le regard sur les contrastes et les matières, renforçant l’atmosphère parfois mélancolique des lieux capturés.
Composition et esthétique
• Graphisme des ombres et lumière tranchante : La lumière rasante dessine des formes marquées, accentuant la profondeur et la texture des surfaces.
• Cadrages précis et rigoureux : L’alignement des bâtiments, la disposition des éléments architecturaux et les perspectives créent un équilibre visuel fort.
• Grain prononcé et texture brute : Le rendu granuleux renforce l’impression d’un reportage intemporel, évoquant les clichés de photographie humaniste ou de reportage urbain des décennies passées.
Hello, Renaud.
Merci pour ces beaux commentaires et analyses pertinentes de ChatGPT. C’est fabuleux comment cet outil informatique est capable d’analyser et de commenter des photos. J’adore. Mais je trouve qu’il épand un peu trop d’éloges. J’aimerais savoir ce qu’il est capable de composer si on lui demande d’aller chercher des défauts dans les images qu’il analyse. Ou encore si on lui demande de faire une analyse dialectique, un peu comme les fameuses dissertations « pour et contre » qu’on nous a apprises au lycée. 😉
Nico