Pour cette série je suis parti sur une nature morte So British consciencieusement démolie par le coté punk de la Harman Phoenix : grain, fort contraste, couleurs outrancières. Et j’ai éclairé avec des lampes de températures différentes. En retouche : j’ai resserré un peu le cadrage, ajusté l’exposition et limité la correction de la balance des blancs (mais c’était nécessaire, elle partait trop en sucette). Par comparaison, regardez la photo making off faite avec le smartphone. En résulte un contraste entre le sujet propret et le trash du traitement. Je dois avouer que j’ai souffert dans la maitrise d’un l’éclairage système D, un troisième bras n’aurait pas été de trop. C’est une expérience instructive :))
4 Responses
Le rendu de cette pellicule donne un côté très 70-80’s à cette débauche british !
Eh oui le punk est vintage 🙂
Salut Renaud, très chouette série de photos. J’adore. Mais permets-moi une question: quel labo a su trouver un si joli rendu colorimétrique pour scanner le Phoenix? Je trouve que les couleurs sont très naturelles bien que tes photos aient été prises à l’intérieur avec une lumière artificielle. Si je compare ce résultat-ci aux photos à dominante orange que j’ai faites avec cette pellicule…
Nicolas
Merci Nicolas, C’est scanné par un labo de Lille : Photolix. Même si elles ne partent pas dans la dérive orange traditionnelle de la Phoenix (comme ma série Matière Brute sur Instagram prise en extérieur), je ne dirais pas que les couleurs sont naturelles. J’ai éclairé avec deux lampes de températures différentes, le fond fleuri qui est blanc part sur le vert à gauche et sur le magenta à droite.