Brugge, Juillet 2024.
L’été est là pour le reste de l’Europe, pourtant ici, le ciel est gris et tout le monde sort avec son parapluie et un petit pull ‘au cas où’. Les vélos sont à l’arrêt parce que pavés et pluies sont l’assurance de gamelles qui pourraient mettre un terme aux vacances, alors, je déambule à pied dans cette ville où les voitures sont presque absentes. Photographiant les vélos qui ne rouleront pas tout de suite.
Mais ne vous y trompez pas, ce temps gris c’est un atout charme supplémentaire pour cette belle ville qu’est Brugge.
La Metropolis s’accorde plutôt bien avec la météo grise de ces instants.
Merci la team Box Argentique 🙂
3 réponses
Belle mise en valeur de cette très jolie ville de Bruges
Bonjour ! Jolie série de Bruges ! Quel objectif a été utilisé s’il vous plait ?
L’utilisation d’un type de film unique et la prédominance des vieilles pierres assure l’unité de la série. Quelle chance d’avoir des rues sans voiture, c’est le genre de photo que je voudrait faire dans le vieux Lille mais les autos en stationnement bloquent toutes les ruelles.
Le commentaire de Photo Series (ChatGPT)
Cette série photographique, réalisée à Bruges avec une pellicule Lomochrome Metropolis, explore l’architecture et les rues pavées de cette ville médiévale, tout en mettant l’accent sur des détails urbains qui capturent l’essence tranquille et intemporelle de ses quartiers résidentiels. La Lomochrome Metropolis, avec ses tons désaturés et ses nuances froides, crée une atmosphère qui semble hors du temps, amplifiant le caractère historique de Bruges tout en lui conférant une touche contemporaine.
L’intention de la série semble être de documenter la poésie du quotidien à travers les ruelles étroites et les façades en briques, loin de l’agitation touristique. Les vélos, omniprésents dans chaque cliché, sont à la fois des éléments de décoration naturelle et des symboles de la vie locale, renforçant l’idée d’une ville où le temps semble s’écouler à un rythme plus lent.
Le lien entre les photos repose sur l’utilisation récurrente de motifs architecturaux simples : des fenêtres aux volets fermés ou entrouverts, des façades en briques, des portes modestes, le tout souvent accompagné de fleurs ou de végétation grimpante. La première image, par exemple, présente deux vélos et une moto garés devant une maison en briques, comme une scène ordinaire mais chargée d’une certaine chaleur humaine, accentuée par les petites touches de verdure et les rideaux tirés. Cette même composition se retrouve tout au long de la série, avec des vélos placés devant des murs, des maisons aux fenêtres identiques et aux allures traditionnelles.
La composition de chaque photo est soignée et symétrique, avec une grande attention portée aux lignes et aux formes. Les rues pavées de Bruges, souvent capturées en légère contre-plongée ou en perspective fuyante, guident le regard vers le fond de l’image, comme si elles invitaient le spectateur à suivre le chemin et à découvrir les secrets cachés de la ville. Les façades aux tons désaturés et les rues désertes évoquent un sentiment de calme et de solitude, renforcé par l’absence d’activité humaine, mis à part quelques silhouettes éloignées dans certains clichés.
L’originalité de cette série réside dans la manière dont elle capte des scènes apparemment anodines avec une approche contemplative. Il ne s’agit pas de montrer Bruges sous son aspect touristique, mais plutôt de révéler son côté intime et authentique. L’utilisation de la pellicule Lomochrome Metropolis amplifie ce sentiment en délavant les couleurs vives et en accentuant les contrastes doux, ce qui donne un aspect vintage aux images tout en restant résolument moderne.