Fantômes du Passé
L’atelier s’est tu. Ses portes restent fermées. Le soleil n’entre plus qu’aux interstices des planches ou par les meurtrières ornées de toiles d’araignées, ces gardiennes des temples abandonnés.
Les outils laissés en plan, les scies ne chantent plus, elles attendent en vain la main caleuse de l’artisan.
Et la chaise à la paille rongée, celle des moments de repos au milieu du labeur, attendra encore longtemps son occupant.
Ces absences qui me pèsent tant, mes fantômes du passé, voulez-vous passer ?
Une réponse
Mes prefs : les toiles d’araignée, la chaise seule, et la vue sur la fenêtre