L’utilisation délibérée du flou de mouvement oppose la stabilité architecturale aux silhouettes fantomatiques des citadins en déplacement, créant une dynamique visuelle intrigante. Cette technique évoque la nature transitoire de nos déplacements urbains.
Le choix est fait de capturer des scènes ordinaires – en vitesse lente – qui transforment en poésie le tumulte quotidien de la ville. Les lignes directrices, qu’elles soient les bordures des trottoirs, les cadres des portes ou les façades des bâtiments, guident le regard à travers les images et accentuent la profondeur de champ. Chaque sujet est à la fois isolé dans son propre périple et en même temps, une composante essentielle du tableau global de la cité.
3 réponses
Je suis tout à fait de l’avis de Baptiste concernant le flou de bougé des personnes dans ces streets. J’aimerais ajouter en plus le jeu superbe de la transparence (extérieur-vs intérieur et vice versa sans oublier de donner des points supplémentaires pour le jeu des reflets qui cachent partiellement l’intérieur des locaux pour donner une place discrète, mais ferme à l’extérieur. Bravo!
Nous passons. Elles restent. Très chouette série, avec le jeu sur les reflets/transparences qui ajoutent à son charme du noir et blanc bien contrasté.
Merci 🙂