Je manque décidément d’inspiration pour donner un titre à cette série en rapport avec le défi technique. Je suis également un peu déçu du résultat, car je m’imaginais plus de transparence et de reflets sur la glace qui enrobe les tiges et les églantiers ou autres roses fanées. Il m’était vraiment difficile de réaliser les défis allant avec la Washi-F, car les motifs me manquaient crucialement et la pluie sans fin qui s’abattait sur le Luxembourg ces derniers mois, n’arrangeait rien. J’ai alors profité de la pluie verglaçante et de la neige qui enchantait les buissons et les arbres. Au deuxième degré, on peut interpréter mes photos comme de radiographies des plantes qui “attrapent le rhume” sous des conditions météorologiques pareilles.
4 réponses
Hello,
J’aime beaucoup, voici ce que l’on peut en dire.
La Washi F, connue pour sa granularité élevée et sa capacité à révéler des textures contrastées, est un medium idéal pour transmettre la rudesse et la beauté éphémère de l’hiver. Cette série se situe dans un environnement naturel où les températures glaciales ont figé le paysage, créant une scène surréaliste où la flore est emprisonnée dans une carapace de glace. Les photographies en noir et blanc renforcent ce sentiment d’isolation, où chaque détail texturé et chaque forme organique est magnifié.
Le processus technique porte une attention particulière à la lumière naturelle, celle-ci joue un rôle clé dans la mise en valeur des contours glacés et des ombres profondes. Les cadrages accentuent les formes et la géométrie que la glace sculpte autour des branches et feuilles. L’accent est mis sur les interactions intimes entre les éléments naturels et leur captivité cristalline. Celle-ci révèle la tension entre la fragilité apparente des plantes et la force implacable de la glace.
Merci beaucoup, Renaud, pour ce commentaire.
Nicolas
La nature en sommeil, une beauté figée, triste et poétique…cette série m’évoque tellement de sentiments avec une esthétique …c’est sublime! merci!
Merci pour ce commentaire, Amanda.
Nicolas