Ce qui est bien avec la photographie argentique, c’est qu’il y a toujours de nouvelles choses découvrir : On commence souvent par la classique pellicule 35mm, puis, on entend parler du moyen format, plus grand. Tu peux aussi t’essayer au demi-format, via des appareils spéciaux qui divise l’image normale d’une pellicule 35mm en 2, pour avoir 72 photo par rouleau… Les possibilité et les formats sont nombreux, et chacun apporte son lot de particularité, tant dans le rendu des images que dans la prise en main des appareil photo.
Petite histoire du 110
Le format 110 a été introduit en 1972 par Kodak qui reprend, en plus petit, le concept du film 126 : Un film tout petit, placé dans une cartouche en plastique facile à charger dans des appareil destinés au grand public. Le film fait 16mm de large, permettant son traitement dans les même machine qui développes déjà le 16mm et le 8mm, des formats courant pour la vidéo amateur et professionnel de l’époque, dont la majorité des laboratoire son équipé. L’image prise sur du 110 mesure 13x17mm, ce qui est bien plus petit que le 24×36 “classique”. En terme de ratio, on est plus proche d’un ratio 4:3, quasi carré.
Pour accompagner le film, Kodak sort le kodak Pocket Instamatic 110. Le format devient rapidement populaire, et d’autre fabricant d’appareil photo propose rapidement différent modèle à différents niveau de prix. Pour cette vidéo, j’ai trouvé, pour une trentaine d’euro, un modèle assez haut de gamme de 1975, le Canon 110 ED.
Le 110 aujourd’hui, est ce que ça vaut la peine ?
Personnellement, j’ai été surpris par la qualité des images, étant donné la toute petite taille du film. Alors, oui, il y a du grain, et l’on ne fera pas de grand tirage depuis un si petit négatif. Ici, j’avais demandé au labo des scan HD, ce qui m’a donné des fichier d’environ 2000×1500, satisfaisant pour des petit tirage 10×15, voire 13×18.
L’optique de l’appareil, reconnue comme de grande qualité, a surement aidé dans la qualité des images, et, comme souvent, tu n’auras pas les même résultats entre les appareil entrée de gamme et des modèle plus coûteux. L’avantage, c’est que même les appareil de qualité dans ce format ne coûte pas très cher, Il faut compter entre 30 et 60 euros pour un appareil correct, et environ une centaine d’euro pour des modèles plus prisés des collectionneurs, comme le Pentax Auto 110, un véritable reflex à optique interchangeable au format 110. Dans ces conditions, pas vraiment la peine d’aller fouiller du côté des appareil neuf en 110 de Lomography, sauf à aimer le look appareil jouet : Dans ce cas, le Baby 110 de Lomo est un chouette petit appareil, simple, léger, et très compact. Dans le même genre, il existe pléthore d’appareil 110 jouet, en porte clé : du fait du faible coût de fabrication, ces appareils ont été déclinés en produits promotionnels, et le format cartouche du film permet de fabriquer des appareils simplissimes au détriment bien entendu de la qualité d’image.
Venons en au plus gros problème du format : sa disponibilité et son coût. Je l’ai dit en début de vidéo, seul Lomography conditionne aujourd’hui du film 110, avec 6 références : La Color Tiger, La Lomo Purple, la Metropolis et la RedLobster, en négatif couleur, la Orca en négatif noir et blanc, et la Peacock en diapositive, à des tarifs entre 7 et 8 euro la cartouche, ce qui n’est pas donné. Cela laisse cependant un choix intéressant de film, avec des degrés d’originalité différente.
Comme cela reste un format particulier, et assez peu commun aujourd’hui, n’hésite pas à te renseigner auprès de ton labo pour le développement et le scan du film, il se peut que tu ais à payé un supplément, ou que le traitement de ton film soit un peu plus long. De mon côté, j’ai payé 22€ pour le développement et le scan du film en qualité HD, sans tirage. Soit un coût total d’une trentaine d’euros pour les 24 images de ma cartouche. S’il le 110 pu être un format économique dans les année 1970, ce n’est clairement pu le cas aujourd’hui.
Pourquoi faire du 110 aujourd’hui ?
Beaucoup des forces qui faisait du 110 un format novateur dans les années 1970 ont disparu aujourd’hui : Utiliser un appareil demi-format sera souvent plus pratique et, car compatible avec toutes les cartouches 35mm, pour une taille de négatif un peu plus grande de 24×18 et des appareils pas vraiment plus grand, parfois tout mécanique.
Le look du 110 assez unique, avec un cadre pas totalement carré, et un rendu très “vintage” où le grain est très présent. Il reste toujours ce “je ne sais quoi”, un charme surannée aux photo prise avec ce genre d’appareil qui est assez unique, un peu comme le rendu du film 16mm au cinéma. La prise en main d’un appareil 110 reste assez unique, et si, dans la suite de l’histoire de la photo, on a créé par la suite des appareil 35mm presque aussi compact, il est agréable de pouvoir encore utiliser ses objets du passé.
Pour moi, cela fait partie de la richesse de l’argentique de pouvoir expérimenter avec tous ses différents formats : chacun apporte sa pâte, son look distinctif, et il serait dommage de ne pas profiter du 110 tant qu’il est encore là !
De mon côté je te dis à très vite, et d’ici là, bonne photo !
3 réponses
Très chouette article, merci !
Bonjour
Je réalise des films expérimentaux, jadis nommés d’avant garde, expressionnistes, ou abstraits, quand ils émergèrent à partir des années 1920, quand les artistes peintres et plasticiens de l’époque s’emparèrent du cinéma, comme invention d’un nouveau medium d’expression artistique singulière possible…
À présent les vidéastes s’amusent d’avantage avec des logiciels d’AI ou “intelligence artificielle” à destination essentiellement de production de contenus commerciaux ou de prêt à consommer !
Les époques changes, mais la nature humaine reste la même invariablement depuis la nuit des temps…
Je me suis spécialisé en prises de vues stéréoscopiques depuis 2012, photographiques et cinématographiques, sur support film photochimique uniquement, malgré quelques essais peu concluants en vidéo au tout début quand j’experimentais à moindre coût au début.
J’ai beaucoup employé le relief séquentiel mono caméra mono objectif dernièrement, parce qu’il passe complètement inappercu au milieu de la foule ou dans mes espaces publics, ce qui n’est pas vraiment le cas des autres procédés possibles qui ont recours à des accessoires ostentatoires, ou simplement le fait anodin d’associer deux boitiers photographiques quelconques ensembles !
J’ai réalisé un certain nombre de clichés photo stéréo avec le boîtier tout en plastique et sa lentille simple “action sampler clear”vendu neuf 29€ par Lomography, mais la définition finale de l’image une fois scannée ne me convient pas vraiment, hormis en petites fenêtres sur les écrans de PC.
À présent j’ai investi dans deux boitiers Pentax auto 110, très petits et très légers, pour mériter d’être associés ensemble et déclenchés simultanément, le résultat final sera alors une fois assemblé, visionnable depuis une carte en carton de visionneuse binoculaire Lestrade !
https://giphy.com/channel/dominiklange34ca
Bonjour
Je réalise des films expérimentaux, jadis nommés d’avant garde, expressionnistes, ou abstraits, quand ils émergèrent à partir des années 1920, quand les artistes peintres et plasticiens de l’époque s’emparèrent du cinéma, comme invention d’un nouveau medium d’expression artistique singulière possible…
À présent les vidéastes s’amusent d’avantage avec des logiciels d’AI ou “intelligence artificielle” à destination essentiellement de production de contenus commerciaux ou de prêt à consommer !
Les époques changes, mais la nature humaine reste la même invariablement depuis la nuit des temps…
Je me suis spécialisé en prises de vues stéréoscopiques depuis 2012, photographiques et cinématographiques, sur support film photochimique uniquement, malgré quelques essais peu concluants en vidéo au tout début quand j’experimentais à moindre coût au début.
J’ai beaucoup employé le relief séquentiel mono caméra mono objectif dernièrement, parce qu’il passe complètement inappercu au milieu de la foule ou dans mes espaces publics, ce qui n’est pas vraiment le cas des autres procédés possibles qui ont recours à des accessoires ostentatoires, ou simplement le fait anodin d’associer deux boitiers photographiques quelconques ensembles !
J’ai réalisé un certain nombre de clichés photo stéréo avec le boîtier tout en plastique et sa lentille simple “action sampler clear”vendu neuf 29€ par Lomography, mais la définition finale de l’image une fois scannée ne me convient pas vraiment, hormis en petites fenêtres sur les écrans de PC.
À présent j’ai investi dans deux boitiers Pentax auto 110, très petits et très légers, pour mériter d’être associés ensemble et déclenchés simultanément, le résultat final sera alors une fois assemblé, visionnable depuis une carte en carton de visionneuse binoculaire Lestrade !