Lomography Kino | Potsdam 100 & Berlin 400

Il y a quelques temps déjà Lomography m'a envoyé une belle sélection de leur pellicule Berlin et Potsdam, deux film noir et banc inspirés du rendu cinématographique, dans leur version 120. Si ces deux films ne sont pas vraiment récent, je n'avais pas eu l'occasion de les tester, notamment dans leur version moyen format même, j'avais déjà eu la version 35mm de la Postdam entre les main à sa sortie.

Les deux films viennent de la gamme “Kino” de Lomogrhy, qui est un hommage au film de cinéma. Concernant l’origine des films (il est peu probable que Lomo fabrique directement ces deux film), il y a fort à parier que ces deux emulsions viennent de chez Orwo, un fabricant de film pour le cinéma, et que ce soit respectivement la Orwo UN54 et la Orwo N74, sans, bien sûr de confirmation de la part de Lomography. Dans tous les cas, Lomo nous donne accès à ses film dans leur version moyen format, qui sont sont autrement impossible à trouver. Bien évidemment ces infos ne sont que rumeurs et supposition, sans confirmation officielle de la marque, ce qui n’est pas si grave, tant que les films sont là.

Rebrander du film de cinéma se fait depuis quelques années déjà, mais c’est intéressant de voir que ces émulsions sont également arrivé en moyen format, offrant plus de choix aux photographes.

Pour me remettre en forme avant la pleine saison des mariage, j’ai décidé de shooter tout ça dans mon appareil le plus léger et discret…

Pellicule 1 : Berlin à Gand

Avec la fin des restriction de mouvement, c’était l’opportunité de faire voyager un peu ses pellicules.

J’ai commencé mon voyage dans l’univers Kino avec la Berlin 400 lors d’une excursion en Belgique, dans la ville de Gand. Conditions ensoleillée, format 6×7 et développement au Microphen ont donné aux images un grain assez fin pour du 400 ISO. Ce ne serait pas forcément mon premier choix pour du portrait, mais si on aime le côté un peu brut et granuleux, le rendu est sympa.

Sur des vues d’architecture, le grain apporte une belle texture. Il y a aussi un beau contraste, et une belle latitude ainsi qu’une très bonne acutance.

Pellicule 2 -Postdam à Bruxelles

Quelques semaines plus tard, nous avons fait une nouvelle excursion en Belgique

Toujours en Belgique, mais un peu plus aux nord, c’est la Potsdam que j’ai emmené à Bruxelles. J’ai développé cette fois à L’ID11, faute de trouver des temps pour le Microphen.

Bon, parlons peu parlons bien ; J’avais déjà adoré mes photo au 35mm avec ce film, en 6×7 avec le Pentax, c’est un vrai régal : Le grain est quasi inexistant, l’image est douce, le contraste subtile. Ce n’est pas le film le plus précis qu’on puisse trouver, mais je trouve que les photos ont un modelé particulier, une douceur dans les teintes de gris qui me plait vraiment beaucoup.

Cet amour pour la Potsdam confirmé, il me fallait tenter une expérience avec cette pellicule, dont j’avais entendu parler dans les chambres noires peu recommandable : La développer en positif.

Pellicule 3 – Potsdam, en positif.

Quand j’ai reçu le pack de film, je venais de finir ma vidéo sur le procédé de développement positif en noir et blanc, avec le kit d’Adox

Comme ce sont des film prévus pour le cinéma, Berlin comme Postdam peuvent se développer en positif. J’ai choisi de tester ça sur la Potsdam, car le développement positif donne en général de meilleurs résultat sur des film grain fins (et que je n’ai pas trouvé de référence de temps pour la Berlin avec mon kit)

Pour cette pellicule, je suis aller explorer un quartier résidentiel un jour de pluie, en recherche de jolies vue d’architectures.

Scannées, les images ont sensiblement le même rendu qu’en négatif : On retrouve le même contraste, le même modelé, et la même finesse de grain. Mais c’est surtout l’objet positif qui est intéressant, notamment au format 6×7 : Même sans projecteur, l’image est suffisamment grande pour pouvoir en profité sur une simple table lumineuse. C’est vraiment une chouette expérience à faire avec ce film pour avoir des diapo en moyen format.

Pellicule 4, 5 et 6 – King du Parking

Cela fait maintenant presque 3 mois de demi que Lomography m’a envoyé les films, et je pense qu’ils commençait à désespérer de voir ma review aboutir un jour. J’ai donc grouper mes trois derniers rouleau sur une sortie photo un dimanche au centre commercial V2 : J’ai une passion tout nouvelle pour architecture commercial et industriel vide, et on peut dire que j’ai été servi : seul sur le parking avec mon Pentax 6×7

J’ai d’abord explorer beaucoup le Parking : C’est étrange de voir ce lieu habituellement si plein et bruyant si calme.

Il y également beaucoup de ligne qui aide à la composition des images. J’ai joué avec mes différente focale, notamment le 150 et le 55 pour créer différents effet de compression, et mettre ainsi en avant certains éléments. Je dois m’avouer assez content des images, même si la série en elle même est assez répétitive. C’était un bon exercice pour me familiariser avec ses deux nouvelles optiques.

La Berlin a pour moi un côte plus brut, avec un grain plus présent et un contraste plus fort, moins subtil, là ou la Potsdam brille par son modelé et sa douceur. C’était intéressant de comparer ces deux pellicule sur la même période, et de les développer au même moment, pour bien se rendre compte des différence entre ses deux références, n’hésite pas à me dire laquelle tu as préféré dans les commentaire !

Merci à Lomography pour les pellicules, ça été un plaisir de découvrir ces deux émulsion dans un format plus grand. Tu peux retrouver ces pellicules dans la boutique de Lomography

Moi je te dis, à la prochaine et d’ici là, bonne photo

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